Le club
Nouveau dojo
Le Tora shotokan karaté Condat a déménagé ; exit la grange chargée de belles histoires pour un dojo flambant neuf. Ce soir les tatamis ont été baptisés à la sueur des pratiquants comme il se doit. Reste maintenant à donner une âme à ce nouveau lieu de recherche de la voie. Nul doute que de belles pages vont s'écrire très vite.



Démo d'ouverture de la saison 2024-2025
Démo du Tora Shotokan Karaté Condat au forum des associations de condat ce samedi 7 septembre.
Bravo aux 23 licenciés du club présents pour l'évenement, enfants et adultes vous avez assuré et donné le meilleur pour représenter votre club. Un grand merci à Fredéric Rochette pour son reportage photos. La saison 2024 / 2025 est maintenant bien lancée.




Un reportage France 3
"On donne tout l'un pour l'autre, c'est ce qui fait notre force" : un frère et une sœur unis par la passion du Karaté
Lauryne et Maxence Jambart ont seize et quatorze ans, et leur vie tourne autour du karaté qu'ils pratiquent à haut niveau. À tel point qu'ils s'entraînent ensemble à domicile, dans le garage de la maison familiale.
"Faut travailler, travailler, travailler, et jamais croire qu'on est au sommet, parce qu'on sera toujours en bas en fait, on connaîtra rien, y'a personne qui connaît tout et faut toujours s'entraîner pour chercher à se perfectionner", affirme sagement Maxence, quatorze ans, entre deux combats d'entraînement avec sa sœur aînée Lauryne dans le dojo de la famille Jambart.
Un tatami et un portrait de maître japonais suffisent à transformer l'extension en parpaings du garage en lieu de pratique quotidien de cet art martial de combat à mains nues. "Ça nous permet de pouvoir nous entraîner dans de bonnes conditions. Nos parents ont investi pour qu'on ait cette chance-là, donc avec mon frère, on en profite le plus souvent qu'on peut pour pouvoir progresser pour les compétitions" raconte Lauryne.
Une affaire de famille
Licenciés à l’Amicale Laïque de Condat-sur-Vienne, plus axé sur le karaté traditionnel que sur la compétition, les deux adolescents ont franchi un seuil de niveau depuis qu’ils ont opté pour cet entraînement « maison » dirigé par leur propre père : "C'est pas toujours facile parce que des fois, les sentiments du papa voudraient prendre le pas sur ceux de l'entraîneur qui voudrait être plus dur, reconnaît Sébastien. Mais par contre, c'est grisant parce qu'on est très fusionnels, on passe énormément de temps ensemble et on partage plein de choses", se réjouit-il.
Performants dans leur discipline, Lauryne et Maxence le sont aussi dans leur scolarité : le collégien et la lycéenne ont chacun un an d’avance et de bons résultats. "Nous, on est fier d'eux, ils réussissent à l'école, ils nous rendent fiers dans le sport, ils ont de belles valeurs, ils sont gentils, ils sont rigoureux. C'est pas parce que c'est les miens, mais c'est des super gamins !", se félicite Stéphanie, leur maman.
Le reportage de Camille Chignac et Nassuf Djalani
L'union fait leur force
Les valeurs portées par l'éducation familiale des deux adolescents, rejoignent la philosophie basée sur l'humilité, le respect, la patience, la pondération et l'engagement des arts martiaux. Leur pratique et leur relation en sont imprégnées :"C'est mon modèle. Depuis tout petit, je cherche à faire pareil ou mieux. C'est pas que je veux la dépasser, c'est que je veux lui ressembler, je veux atteindre son niveau, qu'elle soit fière de moi", raconte Maxence, plein d'admiration pour sa sœur. Et Lauryne est émue aux larmes de l'entendre.
Pour elle, "Mon frère et moi, on avance ensemble. Quand l'un progresse, il fait progresser l'autre. Il faut toujours que je sois à la hauteur pour mon frère parce que si moi, je ne me donne pas à fond, c'est pas possible pour lui de progresser, et inversement. Donc, on donne toujours tout l'un pour l'autre et c'est ce qui fait notre force, dans le karaté et tout le temps en fait. C'est nous contre les autres."
En octobre dernier, Lauryne a terminé troisième du prestigieux Open national Norris. Maxence, lui, l’a remporté. Et en mars, le jeune homme est devenu vice-champion de France avec l’équipe de Ligue Nouvelle-Aquitaine. Ces résultats les ont tous deux conduits pour la première fois au niveau international en Youth League. Une forte progression que le frère et la sœur apprécient avec humilité, en bons karatékas.
Afin de retrouver le reportage cliqué sur le lien ci-dessous.
Article bien mérité

De nouvelle ceintures noires
Le 14 avril dernier a été synonyme succès pour le club Condatois.
Pierre Lamargue et Sandra Léonard se présentaient devant le jury d'examen du comité départemental de karaté de la Haute-Vienne et obtenaient à l'issue des différentes épreuves leur ceinture noire 1er dan.
Ce grade est la concrétisation de plusieurs années de pratique assidue, et confirme la reconnaissance de bases solides. Au Japon la ceinture noire n'est pas une finalité mais bien le début des études supérieures ; nul doute que Pierre et Sandra continueront le chemin de la connaissance.

Un exemple de travail
Voici des vidéos de notre travail au sein du club Al Karaté Condat.
Ces vidéos présente sur le site ne sont en aucun cas des outils d'apprentissage, mais uniquement des séquences d'entrainements au dojo.



Pierre-Louis ceinture noire 3ème DAN
Un immense BRAVO à Pierre Louis pour cette belle performance. Réussir un passage de ce niveau est un investissement important. Il est le reflet de l'Esprit de notre art martial tellement bien enseigné par notre Senseï Daniel. Bravo et Respect Pierre Louis.

Michel Faugeras
3ème DAN
04 juin 2023 Michel Faugeras reçoit son 3ème dan karaté do:
Une fois n’est pas n’est pas coutume, c’est la réussite d’un ancien qui se doit d’être mise à l’honneur au sein de la section karaté de l’amicale laïque de Condat sur Vienne. Michel Faugeras notre sempaÏ (personnes parmi les plus âgées dans un dojo qui ont l’expérience à qui l’on doit le respect de l’ancienneté) s’est vu décerner le 3ème dan karaté do lors du passage de grade organisé par le comité départemental de la Haute-Vienne de Karaté. Au-delà de la réussite, c’est la construction de cette dernière qu’il faut retenir.
En effet, fin 2019 des douleurs chroniques devaient faire envisager pour Michel la programmation de deux interventions chirurgicales sur le genou puis la cheville. Selon l’avis médical la pratique du karaté risquait être compromise. Bien sûr la perspective d’une vie sans douleur validait l’intervention, mais notre sempaî avait bien du mal à imaginer de mettre son karaté-gi définitivement au vestiaire.
Lors d’une discussion, Michel me confiait son désarroi face à un horizon martial pour le moins obscurci. Je comprenais oh combien la crainte de ne plus pouvoir pratiquer, et c’est alors que je fis à Michel une promesse en forme de défi pour l’avenir. Oui il fallait faire confiance à la médecine, oui la rééducation serait longue et contraignante, mais une chose restait pour moi une certitude, non seulement Michel n’arrêterait pas le karaté, mais je lui programmais un passage de 3ème dan à une échéance d’un 1 an à compter de sa reprise. Les médecins feront leur travail et je m’occuperai de la suite.
Le 04 juin 2023, pari tenu et pari gagné. Au terme d’une prestation de qualité dans toutes les unités de valeur requises pour l’obtention du grade, accompagné pour l’occasion d’un uke exemplaire son fils Luis, Michel a su démontrer avec brio que le karaté est, bien au-delà d’un sport, l’étude de toute une vie; un budo qui nous construit et nous aide à affronter et surmonter les difficultés de la vie.
A condition toutefois d’être prêt à en payer le prix, celui du sang (parfois) de la sueur (toujours) et des larmes qui nous font progresser. Les valeurs du dojo-kun ne doivent pas être prises à la légère, et c’est bien l’imprégnation de ses valeurs qui a amené Michel à finaliser son objectif. Je conçois l’enseignement du karaté comme un moyen d’accompagner chacun vers son plus haut niveau, et je ne parle pas là de titres ou de podiums...
C’est pourquoi je suis très fier de la réussite de mon élève et ami Michel; cette belle aventure me conforte dans mes raisons d’enseigner.
Daniel Instructeur 6ème dan AL Karaté Condat

Daniel Thomas
6ème DAN
Dans la vie d’un karatéka, certaines dates sont inscrites au calendrier depuis longtemps.
Pour l’instructeur fédéral de la section karaté de l’Amicale laïque de Condat sur Vienne, le 16 décembre 2022 se voulait un rendez vous à ne manquer sous aucun prétexte. Il se rendait ce jour-là, convocation en poche au centre national d’entrainement de la Fédération Française de Karaté à Montpellier pour l’examen ceinture noire 6ème dan karaté do.
Accueillis par Serge Chouraqui responsable de la commission nationale spécialisée des dans, grades et équivalents, les candidats étaient dirigés vers leurs jurys respectifs pour déroulement de l’examen et démonstration des différentes unités de valeur requises pour l’obtention du grade : kata (formes codifiées), bunkai (applications du kata), kion (démonstration de techniques et mise en application sur son partenaire) kumité (combat) et enfin entretien avec le jury.
Au terme d’une prestation très dense physiquement mais ressentie de qualité par le jury, le verdict tombait : admis au 6ème dan !
Dixit le Président de la FFK Francis Didier, ce grade des plus symbolique synonyme de reconnaissance parmi les hauts gradés, est une étape essentielle, il représente l’aboutissement d’un parcours. Tout ce qui pouvait être fait sur le plan du travail technique a été accompli ; le pratiquant entre dans le véritable travail de l’esprit.
Néanmoins si le 6ème dan résulte de plusieurs dizaines d’année de pratique, sa concrétisation se construit sur plusieurs semaines de préparation.
Pour ce faire le dojo Condatois a été le lieu d’un véritable camp stratégique. Nous nous sommes retrouvés chaque semaine avec mes amis également candidats au grade, Othmane Jennane et Frédéric Sudraud pour plusieurs séances de travail.
Regarder et écouter, se conseiller mutuellement pour affiner ses techniques, améliorer ses katas, rentrer en harmonie avec son uke pour se rapprocher au fil des semaines à considérer que c’est possible d’une certaine perfection.
In fine, au fil des entraînements les doutes s’il en existait, laissaient place à la certitude, le voyage à Montpellier se devait d’être une réussite…et il l’a été !
Cette réussite je la dois bien sur à mes différents professeurs depuis 42 ans de pratique, messieurs Jean-Paul Chabois, Christian Vareilhac et depuis plus de 30 ans Gérard Moreau, eux et d’autres experts m’on aidé à construire ce qui est aujourd’hui mon karaté.
Toutefois, ce sont mes élèves qui ont été l’élément déclencheur de cette préparation, tout d’abord parce qu’en tant qu’enseignant on se doit de montrer que le karaté do est l’apprentissage de toute une vie, et le passage de grade une étape où le professeur comme ses élèves se remet en question.
Car oui, c’est tout le club qui a contribué à ma préparation ; sans le savoir vous avez travaillé tel cours une partie de mon khion, un autre les bunkais de mes katas, d’autres les différentes formes de kumité que j’envisageais pour l’examen… bref d’une certaine manière grâce à vous je savais ce qui fonctionnait, ce qu’il fallait garder, améliorer ou oublier, il ne « restait plus qu’à peaufiner le travail ».


Actualité
Ce samedi 18 décembre 2021 se déroulait au dojo régional de Limoges le passage de grades des candidats à la ceinture noire organisé par le comité départemental de la Haute Vienne et creuse. Lauryne Jambard, Luis Faugeras et Laurent Michaud tous les trois licenciés de l'al karaté condat sur vienne se sont offert avec quelques jours d'avance le plus beau des cadeaux de Noël pour un karateka, la ceinture noire ! Au delà de la ceinture et de ce qu'elle représente, c'est la qualité de la prestation de mes trois jeunes élèves que je veux saluer. Pour la persévérance et la constance dans l'effort, pour l'acceptation du dépassement de soi au prix de beaucoup de sueur, de travail encore et encore, quelques hématomes et parfois des larmes, merci à vous. Votre réussite doit être une motivation pour vos partenaires d'entraînement, mais sans jamais oublier que la ceinture noire n'est que la porte d'entrée des études supérieures, et la porter c'est aussi assumer la transmission et l'exemplarité du grade. Le plus dur n'est d'obtenir la ceinture noire, mais de rester au niveau et de continuer à progresser. Mais sur ce point soyez sans crainte, votre professeur est là pour vous aider à écrire la suite de l'histoire...
